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Qu’on se souvienne

« Aucun conflit n’a suscité autant d’écrits que celui de 1914-1918 »

 

 

Commémoration du Centenaire de l’Armistice de la Grande Guerre de 14-18 ce dimanche 11 novembre 2018

 

Le Devoir de Mémoire est important pour toutes les générations. A Paris comme partout en France, cérémonies de mémoire, expositions, projections de films et lectures publiques sont organisées, pour rendre hommage aux 9,7 millions de morts (dont 1,4 millions de Français) résultant de la Première Guerre Mondiale. Des cloches commémoratives sonneront dans chaque village de France, dimanche 11 novembre 2018 à 11 heures précises.

Pensez-vous sortir dimanche ? 

 

« Aucun conflit n’a suscité autant d’écrits que celui de 1914-1918 »

Nombreux artistes sont tombés au champ d’honneur. Sur une plaque apposée au mur du Panthéon qui célèbre les grands disparus français, 546 noms de poètes, de peintres, de sculpteurs ou de romanciers sont ainsi gravés.Parmi ces victimes, plus illustres que les bataillons d’anonymes fauchés dans l’impitoyable boucherie.

Nous vous partageons aujourd’hui un poème qui nous a particulièrement touché. Plein d’espoir, il est attribué au chanoine anglais Henry Scott Holland  (1847-1918).

 

La mort n’est rien

 

La mort n’est rien : je suis seulement passé, dans la pièce à côté.

Je suis moi. Vous êtes vous.

Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait, n’employez pas un ton différent.

Ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.

Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. »

 

 

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